Mutuelle santé, le droit d’option du frontalier suisse
De nombreux Français traversent chaque jour la frontière franco-suisse pour travailler. Concernant leurs dépenses de santé, ces derniers bénéficient d’un droit d’option. Comment cela fonctionne-t-il ? Quelle est l’incidence sur le choix d’une mutuelle santé ? Voici quelques éléments de réponse.
Depuis le 1er juin 2014, le travailleur frontalier suisse dispose d’un droit d’option entre l’Assurance maladie suisse et l’Assurance maladie française. Il doit l’exercer dans un délai de 3 mois à compter de sa prise de fonction en Suisse ou de sa domiciliation en France. Cette option a un caractère irrévocable. Elle concerne les situations suivantes :
• La prise d’un premier emploi en Suisse ;
• La reprise d’une activité en Suisse suite à une période de chômage ;
• La modification de statut comme le passage du statut de travailleur à celui de retraité ;
• Le changement de pays de résidence tel l’installation en France d’un travailleur suisse.
S’il opte pour le régime d’assurance maladie français, il dépend de la Couverture Maladie Universelle (CMU) frontalier. Dans le cas contraire, il relève du régime d’assurance maladie suisse, LaMal.
À défaut de se prononcer dans ce délai légal, il est automatiquement affilié à l’Assurance maladie suisse.
Bon à savoir : la suppression des contrats d’assurances santé privés
Jusqu’au 1er juin 2014, le frontalier suisse pouvait souscrire un contrat d’assurance privé pour sa couverture santé. Depuis, ce choix n’est plus possible et remplacé uniquement par l’alternative entre les Assurances maladie française et suisse.